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L'Origine de la Race

L'Altdeutscher Schäferhund comme son nom l'indique, c'est une race de 

" Vieux chien de berger de l'Allemagne " ..de l'Est

 

 A la différence du Berger Allemand actuel que tout le monde connait, il n'est pas son ancêtre mais est plutôt un «cousin» selectionné différemment. Il est important de préciser que l'Altdeutscher  Schäferhund n'est pas reconnu par la FCI

ainsi il ne peut prétendre à recevoir le pédigrée LOF. Cependant, il a toutefois un pédigrée international IHR e.v délivré par l'UCI

(non reconnu par la FCI)

Son Histoire..

Est lié a celle du berger allemand
Horand von Grafath
Notons que le grand père de ce chien, Greif, était blanc, il serait l’origine du Berger Allemand (beauté, travail, poil long), du Berger Blanc Suisse et de l’AS.
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Le Capitaine Max Emil Friedrich von Stephanitz, né le 30 décembre 1864 , mort le 22 avril 1936 , est un éleveur allemand, connu pour être le créateur du standard de la race Berger allemand.

En 1878 des éleveurs allemands décident de faire une première tentative de regroupement pour l’amélioration de la race du berger allemand. Ils décident alors de créer une race morphologiquement homogène.

C’est alors que depuis 1910, l’importation de ces chiens en France n’a cessé d’augmenter.

L’AS pourrait descendre de Hektor Linksrhein, rebaptisé par la suite Horand von Grafath, qui était de couleur grise à poil mis long.

 


Certaines lignées de l’AS nous viennent tout droit de l’Allemagne de l’Est (lignées DDR). Pour mieux les comprendre, il faut retourner à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale, dont 200.000 Bergers Allemands furent sur le front et beaucoup moururent durant les batailles. A cette période, en Allemagne de l’Ouest, Hitler sélectionnait un type différent de Berger Allemand essentiellement noir et feu, et plus fin que ceux d’Allemagne de l’Est.

​De 1949 à 1961 beaucoup d’Allemands de l’Est migrèrent vers l’Ouest, c’est alors que les autorités décidèrent de construire un mur pour séparer les deux Berlin. C’est alors le début de la Guerre Froide qui fût l’un des plus gros impacts sur la race car elle a entraîné 40 ans « d’élevage fermé », de 1949 à 1989.

Le gouvernement de l’Allemagne de l’Est prit la décision de règlementer l’élevage de façon stricte pour les Bergers Allemands. Il en décida de contrôler la sélection, les inscriptions, l’élevage avec des directives de reproduction très sévères.

Les normes de sélection militaires voulaient des chiens puissants, trapus, vifs, vigilants, courageux, loyaux, sûrs d’eux et dotés d’une grande intelligence !


 

Leur santé devait être sans faille. Lorsque que celle-ci était douteuse, les chiens étaient retirés de la reproduction. Ces normes incluaient également l’aptitude au travail, par l’endurance, la ténacité, la capacité d’escalade sur des murs droits, la robustesse et le flair pour la recherche.
Ces chiens étaient exposés à un climat très rude et à des conditions physiques extrêmes pour génétiquement sélectionner les chiens les plus résistants aux maladies.

Chaque portée était vérifiée minutieusement (dents, oreilles, robe, tempérament) digne de l’inspection d’une pièce militaire…
Ces chiens étaient de couleur sombre avec une pigmentation foncée ainsi qu’une plus forte ossature.

Soldats de la RDA avec des chiens de garde au Mur de Berlin, octobre 1961. Image: CIA

Cette dure réglementation créa le chien de berger DDR, dont environ 1000 d’entre eux furent utilisés en garde frontière.

Après la chute du mur de Berlin, dans les années 1990, les patrouilles n’ayant plus à garder les frontières se débarrassèrent de ces chiens, en les vendant, les abandonnant ou même en les euthanasiant. Quelques années après, le monde entier s’est intéressé à cette race de chien, et très peu d’éleveurs gardèrent ces lignées et cette sélection.

La grande différence avec l’Allemagne de l’Ouest, est qu’ils se sont plus orientés à sélectionner un chien de beauté (couleur noir et feu, dos en pente, angulations plus prononcées, gabarit fin). Cette race ayant fait preuve de nombreuses qualités fut très demandée dans le monde entier.
C’est ainsi que pour satisfaire les demandes en chien, les éleveurs firent subir à la race un pourcentage de consanguinité plus élevé, responsable de l’apparition de chiens moins robustes, laissant leur caractère de côté. On vit donc apparaître des changements physiques (chiens plus petits, plus fins, au dos vouté etc.) …

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Maytook Sköll
Une histoire aussi de couleur..

Von Stephanitz n'accordait pas d'importance à la couleur, en 1908 il écrit : « Nos bergers allemands n'ont jamais été élevés en vue d'une couleur particulière, ce qui pour un chien de travail est une considération tout à fait secondaire. Les allégations d'une couleur spécifique du berger allemand - y compris le blanc - qui serait meilleure qu'une autre est un pur non-sens. ». Il ajoute que la couleur ne devrait pas être définie dans la norme, mais rester un choix des éleveurs. Les couleurs des premiers bergers allemands allaient du noir au gris loup dans toutes ses nuances de couleurs et au blanc uni. Greif von Sparwasser, le grand-père maternel d'Horand von Grafath, était un chien de troupeau à robe blanche. Néanmoins dans son ouvrage von Stephanitz se dit partisan d'une coloration bien prononcée améliorant l'impression générale faite par le chien.

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Des bergers allemands blancs continuent à naître dans certaines portées. Ils portent en eux un gène récessif qui masque les pigments foncés et produit un pelage blanc. Les nazis affirment à tort qu'ils sont sujets à des problèmes de santé comme la surdité, la cécité et l'instabilité mentale. Des tares qui affecteraient la pureté de la race et déformeraient la couleur des bergers allemands. Devenue indésirable, la couleur blanche sera définitivement écartée du standard en 1933. Interdits d'élevage et d'exposition, les chiots blancs seront euthanasiés à la naissance.
Ces préjugés infondés contre le berger allemand blanc ne seront pas exclusifs à l'Allemagne nazie et de nombreux éleveurs du monde entier considéreront le pelage blanc comme un défaut génétique. Cependant certains éleveurs continueront à produire des bergers allemands blancs notamment aux États-Unis et au Canada.

Les nazis prennent le contrôle des élevages canins et des fonctionnaires sans compétences particulières nommés par Hitler effectuent des inspections de chenils privés, certains sont entièrement saisis. Pressés d'évaluer les chiens, leurs décisions étaient souvent impulsives. Les chiens qui ne correspondaient pas aux idéaux nazis du moment étaient abattus sur place. 

Max von Stephanitz résista au projet du gouvernement national-socialiste de fusionner le SV en une organisation faîtière d'animaux domestiques comprenant des éleveurs de volailles et de lapins.
Menacé pour ne pas vouloir se plier aux diktats des nazis, Max von Stephanitz finit par démissionner en 1935 du club qu'il avait créé 36 ans plus tôt. Il s’éteint l'année suivante à l'âge de 71 ans quelques jours après la mort d'Egga son chien préféré, laissant derrière lui un ouvrage de 776 pages consacré au Berger allemand, "Der deutsche Schäferhund in Wort und Bild" (Le Berger Allemand en mots et en images). Il écrira:  « Faites un effort pour moi : assurez-vous que mon chien de berger reste un chien de travail, car j'ai lutté toute ma vie pour atteindre cet objectif. ».

"À bon chien, pas de mauvaise couleur."

Max von Stephanitz, fondateur de la race Berger Allemand

Couleurs classique du berger allemand:

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Toutes les couleurs:

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La différence flagrante entre le Berger Allemand d'autrefois, celui de actuel et de l'Altdeutscher  en pose statique

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